Sulco-Passion

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Nous retournâmes à Sucre et prîmes une route sortant de la ville où, sur une falaise rocailleuse à 11.5 km de Alamos à 2980 m (BB203), se trouvait un habitat de S. canigueralii.

Nous avons ensuite conduit longtemps jusque Quiquijana, à l’école à 2813 m (BB371), nous trouvâmes Parodia prestoensis poussant avec S. callichroma. A part les aéroports, c’est le seul endroit où nous avons vu des Européens – quatre cactophiles allemands que nous guidâmes jusqu’au site en descendant la colline la plus escarpée sur laquelle j’aie jamais conduit !

Ensuite, à la limite sud de Aiquile (2350 m; BB352) S. mentosa sur une colline couverte d’eucalyptus. Les plantes poussaient dans une profonde pénombre parmi les rochers et les déchets de feuilles. A la mi-journée, nous avions vu 7 nouvelles espèces de cactus et 2 nouveaux genres. Lorsque Brian visita ce site en 2002, il ne restait aucune de ces plantes, bien que d’autres furent trouvées pas très loin de là.

S. swobodae, poussant par centaines le long d’un affleurement rocheux au sommet d’une crête basse. C’étaient des plantes typiques à aiguillons jaunes mais des plantes à spination brune poussaient sur une autre crête de l’autre côté de la route (10 km de Aiquile à 2450 m (BB353). Un campesino nous raconta que les chèvres mangeaient les plantes quand elles fleurissaient.

Ensuite, un peu plus loin le long de la route vers Santiago, S. santiaginiensis, près de Kairani à 2450 m. (BB355)

Le jour suivant, nous roulâmes de Mizque à Sucre via deux autres localités – l’une Santiago, l’autre Qiquijana, pour atteindre notre destination finale longtemps après la tombée de la nuit. Le premier arrêt de la journée était pour S. albissima poussant parmi des rochers blancs et du schiste, à 12 km de Aiquile à 2625 m (BB354).

Bill Christie - 2001 (Partie 2)

Toutes les photos de cette page © Bill Christie

S. santiaginiensis
en culture

La route
vers le site

S. tarabucoensis v. patriciae en culture

Sulcorebutia
frankiana

#Sulco

Nous retournâmes à Aiquile, dépassâmes l’hôpital et de l’autre côté de la rivière, à 2 km de Aiquile (2450 m; BB1075) sur une pente douce rocheuse, nous trouvâmes Weingartia multispina. Les plantes poussaient parmi de denses arbrisseaux le long de la route (celle-ci était mauvaise même suivant les standards boliviens)

Après une agréable soirée avec Brian et son épouse Patricia à leur foyer de Sucre, nous nous dirigeâmes vers le petit et désespérément pauvre village de Millares à 2350 m (BB003). A une percée entre deux maisons, nous gravîmes une colline escarpée formée de roches ressemblant à du schiste pour trouver tout d’abord Gymnocalycium pflanzii v. millaresii. Là, W. platygona poussait aussi en compagnie de Blossfeldia liliputana. Les 3 espèces sont sur ces photos.

Un peu plus loin, S. vasqueziana à la Passe de Barranca (3090 m, BB346). Nous ne trouvâmes que quelques plantes sur ce site. Une vieille dame armée d’un pic arriva et nous proposa de nous aider à dénicher des plantes contre un pourboire bien sûr. Nous déclinâmes son offre et les plantes restèrent là. Elle avait manifestement l’habitude de voir des cactophiles.


Egalement sur cette route, poussait S. alba dans les rochers sur la droite de la route – en boutons mais pas encore en fleur (BB209). S. frankiana poussait dans une zone herbeuse à gauche de la route. Les deux espèces ne sont séparées que d’une dizaine de mètres. En fait, 4 Sulcorebutias différents poussaient sur une distance d’à peine 10 km.


Sulcorebutia
alba

Après un bon steak au dîner et une autre nuit confortable à la maison de Brian, nous reprîmes la route en direction de Zudanez. A 8 km de Sucre (3000m, BB343), nous rencontrâmes de nouveau S. canigueralii sur une basse falaise rocheuse.


Ensuite, à Hacienda Uahka, à 23 km de Yamparaez, sur une basse crête rocheuse (3175 m, BB801). S. tarabucoensis v. aureiflora poussant avec Parodia yamparaezii, Lobivia cinnabarina et Echinopsis calorubra.


Nous avons alors fait un petit trip de Lamboyto via Presto jusqu’à un site à environ 30 km de Presto à 2550 m (BB380). La distance à vol d’oiseau n’était pas énorme mais cela nous prît 3 heures à cause de l’état déplorable de la route (sans parler d’un problème avec un auto-stoppeur soûl). Toutefois, cela valait la peine pour voir S. tarabucoensis v. patriciae. C’était la seconde expédition vers ce site et j’étais la troisième personne au monde à le voir (après Brian et Ralph Hillmann). Les plantes étaient difficiles à trouver parmi les rochers et les déchets de feuilles sur un flanc de colline recouvert de buissons bas (1-1.5 m de haut). Brian a depuis trouvé un autre site où les plantes sont plus abondantes.


Sur le chemin de retour, nous trouvâmes S. gemmae, à 5 km sur cette route, poussant au sommet d’un affleurement rocheux à 2750 m (BB378). Peu après, nous eûmes notre troisième crevaison du voyage en traversant un torrent. Ce fut notre plus longue journée sur route à cause des arrêts occasionnés par un camion qui n’arrivait pas à prendre ses tournants.


Deux jours et de nombreuses nouvelles espèces de cactus plus tard, sur la route de Zudanez à Valle Grande, nous trouvâmes S. crispata à environ 6 km de Nuevo Mundo à 2320m (BB1079). Il était difficile à trouver sur un affleurement rocheux au sommet d’une petite colline.


Après une nuit dans un bon hôtel à Valle Grande, nous nous dirigeâmes à l’est et 7.5 km (1900 m, BB229) en dehors de la ville nous atteignîmes l’habitat de S. langeri. Cela nous demanda le plus long trek de notre voyage, environ 500 m jusqu’au pied de la colline ensuite une escalade jusque tout en haut où les plantes poussaient dans une profonde terre sableuse. Comme d’habitude, nous avions juste manqué la floraison.


Nous étions à présent sur la route de retour vers Santa Cruz et l’aéroport. La journée était malheureusement couverte et nous repassions en partie sur le chemin de Mataral. Sur un site à 5 km à l’est de Mataral à 1525 m (BB1082), nous trouvâmes W. pulquinensis poussant à flanc de colline. Ils poussaient en compagnie de Gymnocalycium zegarrae, des Cleistocactus et des Neoraimondias à l’ombre des arbres. Chaque espèce semblait pousser à une altitude différente, les Weingartias étant les plus élevés.